Le spectre du dossier de viol présumé va parler, aujourd’hui jeudi, devant le juge d’instruction du 8e cabinet dans une affaire de viol présumé.
Visage masqué, ribambelles de photos, rumeurs de voyages à Dubaï via la Guinée Bissau. Des Sénégalais se sont perdus en conjectures pour mettre une photo sur un nom qui a écervelé plus d’un esprit. L’accusatrice de viol de Ousmane Sonko descend sur terre.
L’inconnue sera amplement connue aujourd’hui. La tête sur les épaules et les épaules en place ? L’accusatrice pourra-elle tenir, ou supporter sur ses frêles épaules ces accusations du tribunal des réseaux sociaux ?
En tout cas, jamais dans l’histoire digitale récente du Sénégal, une personne n’a été aussi foudroyée au creux du purgatoire. Et, on cherche encore sans trouver les raisons de ce passage de victime à coupable.
Peut-être devant le juge d’instruction, encadrée par ses avocats, cette personne hâve et maigre évoquera-t-elle, de long en large, un dossier, dont des bribes révélées par les procès-verbaux de la gendarmerie souffrent d’incohérence.
Adji Sarr accuse celui qui est à l’autre bout du spectre, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef-Les Patriotes, empêtré dans un salon, et dont l’immunité parlementaire sera levée, demain vendredi. Aussitôt fait, ou dans les cinq minutes qui suivent, comme il l’avait promis, l’énigmatique politique se livrera au juge d’instruction,.
Après le spectre, l’énigme nous fera nous perdre aussi en conjectures. Que fera le juge après l’audition ? De nombreuses hypothèses s’entrechoquent. Et nombreux sont à penser qu’il empruntera, à l’instar de Khalifa Sall et Karim Wade, le chemin de la prison de Rebeuss. Lieu, état provisoire où l’on souffre pour les uns, Lieu, état de purification temporaire pour devenir Président pour les autres.
Yalla rek kham