Le président du parti Mpd/Liggeey est formel : il a cherché un peu partout dans le monde, mais il ne trouve pas encore un cas similaire à celui du Sénégal. Un pays sans Premier Ministre encore moins de Vice-président où l’Assemblée nationale ne peut pas être dissoute et n’a pas de pouvoir de motion de censure.
Un exemple…
“Aidez-moi à trouver un exemple. Lequel? Un cas similaire à celui du Sénégal depuis 2020. Un pays sans Premier Ministre encore moins de Vice-président où l’Assemblée nationale ne peut pas être dissoute et n’a pas de pouvoir de motion de censure. Pouvez-vous me donner un exemple parmi les États membres de l’ONU?”, demande Aliou Sow dans un post sur sa page Facebook.
Pouvoir…
A l’en croire, en Afrique, il n’en trouve pas. Pour lui, chez nous, aucun pouvoir ne peut alors arrêter un autre pouvoir, en cas de dérive, pour l’Exécutif et le Législatif au moins. Ainsi naquit le pouvoir suprême de la RUE.
Trop de pouvoirs…
Selon le leader de Mpd/Liggeey, trop de pouvoirs entre les mains d’une seule créature humaine fait naturellement régner le pouvoir de la rue pour rappeler au souverain la précarité de ses pouvoirs et l’ampleur de ses échecs.
Textes actuels…
“En vérité, au Sénégal, avec nos textes actuels, le président de la République a presque les prérogatives d’un Empereur des temps de la pierre taillée ! Pourtant, Dieu l’Omnipotent, l’Omniscient, a envoyé à l’Humanité, pendant des millénaires, des prophètes. Ils étaient entre Lui et Ses créatures”, déclare Aliou Sow.
Numéro 2…
Pour lui, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas plus de prophètes que l’humain au pouvoir doit se passer d’un numéro deux. Peut-être, psychologiquement, c’est pour éviter de rappeler au peuple le chiffre « 2 » dans le décompte des mandats.